C’est quoi ce RSE/ESG ?
Non je ne vous parlerais ni des restrictions sanitaires européenne ni de la célèbre école…
Mais de la Responsabilité sociétale des entreprises aussi appelée outre-manche, ESG (Environmental, Social, and Governance)
Ce célèbre sigle RSE/ESG désigne les critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance utilisés pour analyser et évaluer le degré de prise en compte des enjeux de développement durable dans la stratégie des entreprises.
L’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) attire de plus en plus d’investisseurs, 78 % d’entre eux, le facteur ESG jouerait un rôle croissant ou prépondérant dans leur stratégie d’investissement.
Il recouvre les volets susceptibles d’avoir un impact sur la société ou l’environnement utilisés pour mesurer la soutenabilité et la dimension éthique d’un investissement au sein d’une société…
C’est souvent la peur de l’échec qui paralyse de nombreuses entreprises dans la mise en place d’une stratégie ESG.
Mettre en place une stratégie ESG agile
Les questions environnementales, sociétales et de gouvernance (ESG) figurent en tête des priorités des entreprises. Les managers subissent une pression intense pour relever des défis tels que limiter les changements climatiques et les inégalités raciales en mettant en place des mesures et des objectifs quantifiables. Ce sont les employés, les investisseurs et les communautés mondiales qui poussent les entreprises à intégrer l’ESG dans leur stratégie.
De nombreux dirigeants craignent de ne pas réussir à intégrer ces contraintes dans leur développement, pourtant, des ambitions timorées dans la mise en œuvre de l’ESG ne pourront que freiner sa mise en place. Il faut qu’ils fassent preuve d’humilité et que ces décisionnaires soient prêts à accepter de commettre des erreurs. Ils en tireront alors les leçons qui leur permettront ensuite d’être plus efficaces et de s’adapter plus rapidement dans le futur.
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Tout le monde s’accorde à penser que l’intégration et le respect des critères ESG constituent un objectif urgent et de taille. Les entreprises motivées à réduire leur impact sur l’environnement commencent souvent par chercher à réduire leur empreinte carbone. Elles recueillent des données, puis apportent des ajustements à leur chaîne d’approvisionnement mais la collecte de ces informations peut prendre des années. Au fur et à mesure que l’entreprise se développe, la collecte de données devient plus complexe c’est pourquoi les entreprises se retrouvent piégées et souvent n’arrivent pas à dépasser cette première étape.
De nombreuses sociétés devraient s’inspirer de l’organisation professionnelles des ingénieurs. Ils utilisent depuis des années des modèles de développement agile. Ce modèle les encourage à faire de nombreuses tentatives et de tirer les conséquences positives de leurs échecs pour faire rapidement de nouveaux essais. Les start-up adoptent souvent cette approche mais à mesure qu’elles de développent, elles deviennent souvent plus conservatrices et moins réactives.
Pour qu’une entreprise de grande taille reste agile, il faut qu’elle modifie sa façon de penser, pour être capables d’envisager chaque problème commercial à travers le prisme de l’ESG. Elle doit intégrer sur le court terme les coûts d’un échec pour rebondir rapidement. En l’intégrant comme une charge par exemple, dès le début d’année.
En considérant l’ESG comme un objectif prioritaire et non comme une option, les entreprises peuvent à la fois développer leur chiffre d’affaires et réussir leur politique de développement durable. Un exemple simple : réduire les coûts en mettant en place une chaîne d’approvisionnement plus durable, permet de résoudre deux problèmes à la fois.
Cela fait peu de temps que nous considérons l’intégration des contraintes ESG à un niveau systémique, comme une responsabilité collective.
Avant la crise, les décisions financières étaient réservées aux directeurs financiers. Aujourd’hui, ces décisions impliquent plus de personnes dans l’entreprise. Pendant longtemps, les cadres considéraient la gestion des contraintes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) comme une question relevant des RH seules. Cela fait peu de temps que nous pensons ces sujets à un niveau systémique, comme relevant d’une responsabilité collective. Si les entreprises ont la même réflexion pour l’ESG, elles constateront rapidement une amélioration de leurs capacités à s’attaquer à des projets plus complexes. Au lieu de passer des années embourbées pour essayer d’atteindre un petit objectif, elles auront plus de facilités et d’aisance à tenter des choses nouvelles, à échouer rapidement pour ensuite recommencer à aller de l’avant tout aussi rapidement.
Connecter les données à l’action
Ce changement d’état d’esprit nécessite des changements techniques. Les entreprises ont besoin de recruter les bonnes personnes, d‘intégrer les bons processus et les bonnes technologies afin de progresser en matière d’ESG. Pour y parvenir elles doivent associer ces trois contraintes.
Certains dirigeants pensent qu’ils ne disposent pas de suffisamment d’informations pour prendre des décisions, c’est l’une des raisons pour lesquelles certaines sociétés ne parviennent pas à progresser en matière d’ESG. Parfois, c’est exact. Pourtant, et c’est le cas pour la majorité, ils ne savent tout simplement pas où chercher les bonnes informations.
Connecter les services au sein de l’entreprise permet à tous d’avoir accès plus facilement aux données. Cela permet également aux équipes d’agir plus rapidement une fois qu’elles ont obtenu ces données. A l’exemple d’une usine. Avec des données à l’échelle de l’entreprise à portée de main, les équipes peuvent identifier les lacunes en matière de reporting, comme le manque de données sur la quantité d’énergie utilisée par leurs outils. En plaçant des capteurs IoT (internet des objets) sur les machines, elles peuvent simultanément collecter des données, gérer la consommation d’énergie et contribuer à l’automatisation des processus. Si l’entreprise souhaite s’attaquer à des objectifs ESG plus importants à l’avenir, elle dispose de tout ce dont elle a besoin pour agir rapidement. Si une entreprise souhaite se fixer des objectifs ESG plus ambitieux à l’avenir, elle dispose de tout ce dont elle a besoin pour travailler rapidement.
Une étape plus importante que les empreintes carbone
Le pouvoir d’une entreprise connectée ne se limite pas au « E » d’ESG.
Prenez l’exemple d’un établissement de soins de santé qui souhaite optimiser son management, la promotion de ses salariés et qui veut aussi améliorer la satisfaction de ses patients. En combinant la collecte de données aux actes, l’établissement peut agir sur les objectifs en même temps. Les gestionnaires peuvent utiliser un retour des patients pour analyser les interactions du personnel soignant avec les patients. La plateforme pourra signaler les domaines à améliorer tout en identifiant les potentiels à promouvoir. Deux objectifs n’en font plus qu’un, ce qui permet d’avancer plus rapidement.
L’ESG est trop importante pour être reléguée à une seule équipe ou un seul service. Elle exige de l’agilité, un engagement global à l’échelle de l’entreprise, une adhésion collective, une volonté de changement. La volonté de changer et le fait d’accepter d’échouer sont indissociables : il y a beaucoup plus d’enseignements, d’idées et d’opportunités dans l’échec que dans le succès. Les entreprises qui veulent réussir feraient donc bien de se préparer à l’échec et de l’accueillir comme un ami et un mentor.
Et pourquoi pas envisager une équipe hybride en faisant appel à Dual’Idées, qui n’est pas dans le feu de l’action et qui pourra apporter une vision extérieure. Alors mettez de l’ESG dans votre TPE/PME, contactez nous !
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